Saturday, July 20

IDRS 2019 - pt 1

Born Again Oboe! · Post IDRS 2019 - pt 1 Posting as RobinDesHautbois
I have some things to note about the oboes (only) at the conference. But for now, I want to start with the concerts. I repeat it often: just the evening concerts are worth the price of registration to the conference, and when you factor-in the daytime recitals and master-classes, then the expense for travelling is fully compensated too. That’s without even mentioning the outstanding exhibits from instrument makers, reed making tool vendors and so on! Now factor-in that the conference organization takes care of housing and food: this becomes really a precious event. Sleeping in the dorms and eating at the cafeteria really brings people together, and new friends are made on surprisingly deep grounds.
J’aurai des commentaires à faire à propos des hautbois (seulement) à la conférence. Mais pour l’instant, je veux commencer avec les concerts. Je le répète souvent: les concerts du soir tout seuls valent le prix d’entrée de la conférence entière. Y ajoutant les récitals de jour et les classes des maîtres, les dépenses du voyagent se voient justifiées. Comptons maintenant les expositions des fabricants d’instruments et de matériaux à fabriquer les anches et ainsi de suite! En plus, la conférence organise l’hébergement et les repas, ce qui en fait une expérience précieuse: dormir dans les dortoirs et manger à la cafétéria rapproche vraiment les gens et crée de nouvelles amitiés, fondées sur des bases plus solides qu’on le croirait.

Different Schools meeting-up! | Les vecteurs convergent!


The performances at IDRS conferences are always quite good, but this year, the evening concerts and some of the afternoon recitals were downright out of this world amazing. I won’t go into details, because there are just too many observations to make! But I do want to address a theme that has come up often on my blog, in Facebook and in private conversations: “American-school” playing versus “European”. In my view (others will disagree, and that is good — more discussion is always better) North America (USA & Canada, not sure about Mexico) favour “blending-in” the parts whereas Europeans appreciate hearing all parts distinctly. Neither “school” is right or wrong, they are just different aesthetics that any person is free to enjoy or dislike. Of course, extreme distinction can lead to brash overpowering lines whereas extreme blending can become “camouflage”. But again, this is just what I, personally, have concluded over the years. I favour distinct voices, but I respect anyone who honestly prefers blending.
Les performances aux conférences d’IDRS sont toujours remarquables, mais cette année, les concerts de soir et quelques-us d’après-midi furent carrément éblouissants! Rappelons un thème qui revient dans mon blogue, dans mes discussions sur Facebook ou en privé: l’idée de “l’école américaine” versus “européenne” dans le jeu du hautbois. À mon avis (d’autres exprimeront leur désaccord et c’est bien ainsi — plus on discute, mieux c’est) en Amérique du nord (É-U et Canada, pas sûr pour le Mexique) préfère une fusion des timbres et des voix dans l’orchestre tandis qu’en Europe, on préfère apprécier et entendre chaque voix distinctement. Ni l’une ni l’autre de ces “écoles” n’est correcte ou incorrecte, c’est une question de préférences et de goût personnel. Bien sûr, l'extrême distinct peut faire sonner pompeux; à l’inverse, l'extrême de fusion peut virer au “camouflage”. Encore une fois, ce n’est que ce que j’ai observé au fil des années. Moi, j’aime mieux les voix distinctes, mais je respecte ceux qui aiment honnêtement mieux la fusion.
In this conference, bridges were crossed in both directions: some Europeans clearly showed an American influence and a few, very noteworthy Americans simply demolished all my preconceptions. I sincerely hope more concerts, You-Tubes and conferences will continue to disprove my old definitions. Please understand, I am actually in favour of regional sounds, styles and differences of approach and aesthetics, but I really despise it when those styles and preferences become a religion where individuals are discouraged (sometimes shunned) from expressing their individual abilities. If any musician chooses to aim for a specialized style that excludes other ways of playing, that’s good: I applaud her/his dedication and efforts. But when a social wave for one country or continent puts a moral judgement on a sound or a phrasing style or a character requirement in ensemble playing, then I return the judgement on them, even if “they” are conductors.
Cette conférence semble avoir fait le pont dans les deux sens: quelques européens ont clairement montré une influence américaine alors que quelques américains à noter ont simplement démoli toutes mes préconceptions habituelles. Je suis ravi d’avouer que, à cette conférence, mes préjugés se sont montrés simplement faux => je souhaite sincèrement que plus de concerts, You-Tubes et conférences continueront de démentir mes définitions. Veuillez comprendre qu’à vrai dire, je suis en faveur des différences régionales dans le timbre, le style et l’approche esthétique, mais je déteste quand cela devient une religion où les individus sont découragés, voire méprisé d’exprimer leurs habiletés. Si un musicien choisit de viser un style bien spécifique au détriment d’autres modalités de jeu, c’est bien ainsi: j’applaudis ses efforts et son dévouement. Mais si la vague sociale d’un pays où d’un continent applique un jugement moral à un phrasé plus expressif ou un caractère dans le jeu d’ensemble, alors je leur retourne le jugement, même s’il sagit de chefs d’orchestre.
A special note on the “new music” (music by living composers) that was played during the conference. I can tell you stories about how, when I was a student, we were encouraged to adopt new ways of thinking ... personal preference and tradition were frowned upon and we had to “open our minds” => but don’t ask these vanguard people to open their minds to pop music or many other styles ... “Open your mind to what I tell you”, appeared to be the rally call …  Well, this year, it was not necessary to rethink or open up to anything: the compositions were a real joy to hear. Innovative and creative, sometimes atonal, sometimes tonal (usually hard to distinguish) sometimes using tricks, but almost always a pleasure.
À noter particulièrement: la “musique actuelle” (par des compositeurs vivants) lors de la conférence. Je peux conter des histoires de quand j’étais étudiant en musique où nous étions encouragés d’adopter de nouvelles manières d’approcher la musique et de nous “ouvrir l’esprit” => mais il ne fallait vraiment pas demander à ces avant-gardistes d’ouvrir leur esprits à la musique populaire ou bien d’autres styles … “Ouvrez vos esprits à ce que je vous dis” semble avoir été l’appel de rassemblement … Et bien, cette année il n’était pas du tout nécessaire de réévaluer son approche ni s’ouvrir ni rien: les compositions étaient une vraie joie! Innovateur, créatif, parfois atonal, parfois tonal (souvent difficile à distinguer) parfois utilisant des tours, mais presque toujours un régal.

First to note: Elizabeth Koch Tiscione
Première à noter: Elizabeth Koch Tiscione

Very well known Fox Artist, she played a flaming-red Fox Sayen oboe. That in itself is stunning, but the most striking thing was her performance of the trio for oboe, bassoon and piano by Francis Poulenc. Now this is a trio that most of the audience knows very well and loves it in equal measure. I personally know this tune inside and out, forward and backwards, even though I have never played it myself. So the pressure was really high on both oboe and bassoon, from fellow oboists and bassoonists to at least not mess-up anything. Well the thunder-storm of applause and avalanche of whoots and whistles is only a small indication of how spectacularly they all performed!
Artiste Fox très bien connue, elle a joué un hautbois Fox Sayen rouge-écarlate. De soi, c’était stupéfiant, mais ce qui frappa le plus était son interprétation du trio pour hautbois, basson et piano de Francis Poulenc. Voici un trio que presque tout le monde dans la salle connaît vraiment bien et l’aime en mesure égale. Moi-même, je connais le trio dans les moindres détails même si je ne l’ai jamais joué. Alors la pression venant des compères hautboïstes et bassonistes pour au moins ne rien ratter devait être étouffante. Et bien, l’orage d’applaudissements et l’avalanche de cris et de sifflements n’est qu’un petit signe d’à quel point leur réussite se montra spectaculaire!
I will let someone else qualify the performance of the bassoonist and only address Elizabeth’s stellar playing. When I tried the red maple Sayen, I fell in love with it, but I acknowledge the tone colour it produces is on the crystalline side. Well, that really has zero importance when you hear the clarity of articulation and the sheer energy that came out of Elizabeth’s playing. I never heard anything of hers outside some low-quality You-Tubes, so I don’t know if the instrument changed anything in her playing or not. But I can say this: if there is one thing my teacher (Bernard Jean) really impressed upon me (and studio classes) as a laureate of the Conservatoire (CNSM) de Paris, it is the joy of dynamic contrast. Nobody could do forte-subito-piano like Bernard and his crescendi would transport the listener like a river current => Elizabeth would have made him proud (though she did not study with him). Francis Poulenc was very clear, deliberate, complete and precise in his performance markings, but Elizabeth found a way to make the part truly her own while impishly playing with the two other parts as if it were one freely choreographed dance.
Je laisserai à autrui de qualifier le jeu du bassoniste et je dirai simplement de celui d’Elizabeth : stellaire! Lorsque j’ai essayé de Sayen en érable teint rouge, j’en suis tombé amoureux, mais j’avoue que son timbre se montre cristallin. Et bien, zéro importance quand on entend la clarté des articulations et l’énergie sans bornes dans le jeu d’Elizabeth. Je n’avais entendu peu d’elle, hormis quelques You-Tubes de qualité inférieure, alors je ne sais pas si l’instrument a changé son style ou non. Mais je peux dire ceci: s’il y a de quoi que mon prof (Bernard Jean) insistait dans mes cours (et en cours de groupe) en tant que lauréat du Conservatoire (CNSM) de Paris, est la joie du contraste dans les nuances. Personne ne pouvait faire les forte-subito-piano comme Bernard et ses crescendi nous transportaient comme un courant fluvial => Elizabeth lui aurait fait honneur (si elle avait été son étudiante). Francis Poulenc inscrit très clairement, délibérément, précisément et complètement ses indications d’interprétation, mais Elizabeth travail le moyen de rendre la partie la sienne, coquine dans son jeu avec les autres comme une danse à chorégraphie libre.
No lack of accentuation and full variety of articulation, her powerful fortes and barely audible pianissimi were just plain captivating! Not a peep could be heard from the audience, not a breath when the trio ended, everyone remained on the edge of our seats before exploding into applause!
Aucun manque d’accentuation et une grande variété dans l’articulation, ses fortes puissants et des pianos à peine audibles se montrèrent simplement captivants! Pas l’ombre d’un bruit quand le trio finit, tous et chacun au bord de son siège, la salle entière dans un silence de mort avant d’exploser en applaudissements!

Surprising discovery (to me): Katherine Needleman
 Découverte surprenante (pour moi): Katherine Needleman

The few You-Tubes, streamed performances and one CD I had heard from her left me with the impression that she favoured tone colour (beautifully velvety and soothing) and gentleness over dynamic expression. Again, that is OK by me: I applaud the tremendous effort it takes to achieve that. But when I saw her arrive on stage of a small-ish recital hall with a 9 foot Steinway piano (that I heard the day before - much too big for that hall) I feared she would be buried alive! But, lo and behold, her Clara Schumann expressed the whole range of dynamics, from a real pp to a real ff and then her Jean Coulthard showcased every imaginable articulation — all with clear distinction from the piano regardless of the passage. At some point, I even wondered if her pianist was holding back: visually looking at her hands, shoulders and face, it certainly did not look like any restraint were being applied. The entire recital was an absolute, un-reserved gem and now I understand why her following is so devoted. 
Les quelques You-Tubes, en-direct et l’unique CD d’elle que j’ai entendus m’ont laissé l’impression qu’elle favorise le timbre (d’un joli velour apaisant) et la douceur plus que l’expression nuancée. Encore une fois, en ce qui me concerne, c’est bien ainsi: j’applaudis l’effort immense que ça prend pour y arriver. Mais quand je l’ai vu entrer sur scène devant un piano Steinway de 3 mètres (l’ayant entendu la veille, je le trouve bien trop grand pour la salle) je craignis qu’elle s’en trouve enterrée vivante! Mais attention, son Clara Schumann exprima toute la gamme des nuances, d’un vrai pp à un vrai ff et son Jean Coulthard mis en vedette toutes les articulations imaginables — tous avec une distinction claire du piano, quelque soit le passage. Il arriva même que je me demanda si la pianiste se retenait: visuellement regarder ses mains, ses épaules et son visage ne donna aucun signe de restreinte. Le récital entier était un vrai de vrai joyau et je comprends maintenant pourquoi ses amateurs sont si dévoués.
In the past, I had reservations for the music of Jean Coulthard and other “new music” composers, Canadian or otherwise ... well Katherine’s performance really makes me want to take a look at the sheet music myself. Most noteworthy was the cohesion between Katherine and Hanchien (oboe and piano). It gets to the point you cannot talk about perfect synchronization of rhythm and tempo anymore: they really played like one instrument! This was truly poetry and awe-inspiring.
Je n’ai jamais été trop friand de la musique de Jean Coulthard et autres compositeurs de “musique actuelle”, canadiens ou autres … et bien la performance de Katherine me fait vouloir jeter un coup d’oeil sur la partition! À remarquer tout particulièrement, la cohésion entre Katherine et Hanchien (hautbois et piano). C’est au point où on on peut plus simplement parler de synchronisation parfaite du rythme et tempo: les deux jouèrent vraiment comme un seul instrument! Quelle poésie époustouflante.
Then came her concerto on the final gala concert. The orchestra that played with the soloists this year is amazing: I have to assume they (especially viola, cello and basses) have played together for years. But they did not hold back for performers with a weaker sound production or who “projected” less: if ff was written, they played ff, as they should. Any musician who calls her/himself a soloist needs to be able to contend with a full symphony orchestra accompaniment: in my mind (do disagree with me if you like) if they can’t be heard above the orchestra, they don’t merit the job. Many oboists around the world are fully capable of it and have been doing so for generations.
Puis vint son concerto au concert gala de clôture. L’orchestre qui accompagna les solistes cette année était vraiment splendide. Je dois supposer qu’ils jouent ensemble depuis des années (surtout les altos, violoncelles et contrebasses) mais ils ne se sont jamais retenus pour les solistes moins puissants ou qui “projettent” moins: si ff est écrit, ils jouèrent ff, comme il se doit. Un/e musicien/ne qui se dit soliste doit pouvoir faire face à l’accompagnement d’un orchestre symphonique complet: à mon avis (soyez en désaccord si vous voulez) s’ils en sont incapables, ils ne méritent pas le poste. Plein de hautboïstes le font, partout au monde, et ce, depuis des générations.
The concerto Katherine played was less “accessible” than most in the conference ... this one needed more “opening of the mind” and analysis to acquire. But of Katherine’s performance, I have to say this: stunning in every respect! Remember when I said I feared she’d be buried alive by a piano? WOW, she could certainly hold her own against this orchestra! NOW, that does not make her a monstrous fog-horn: even at the end of what I would describe as an athletic endurance trial, she was still capable of solo (silent orchestra) passages with delicate tenderness. With a fluid and versatile phrasing, she maintained her velvety, but alive, sound throughout ... Truly the best of every “school” I know.
Le concerto joué par Katherine était moins “accessible” que la moyenne de la conférence … elle exige plus “d’ouverture d’esprit” et d’analyse pour bien l’apprécier. Mais à propos de l’interprétation de Katherine, je dois dire ceci: stupéfiant dans tous les sens! Rappel, quand je croyais qu’elle se ferait enterrer par un piano? AÏLLE, qu’elle peut tenir le coup contre cette orchestre! OR, ceci ne fait pas d’elle un klaxon monstrueux: même à la fin de ce que j’appelle une épreuve d’endurance athlétique, elle se montra capable de solos (silence à l’orchestre) délicats et tendres. Avec un phrasé fluide et polyvalent, elle maintint son timbre velouté, mais vivant, tout au long … Vraiment le meilleur de toute “école” que je connaisse.

Men too! - Eric Speller
 Les hommes aussi! - Eric Speller

Now, before anyone accuses me of hearing with my eyes and inappropriately over-appreciating beautiful women oboists (others could be added, but space and time are limited!) I want to mention one man, very specifically. I had heard the French oboist Eric Speller play in 2017 at IDRS in Appleton Wisconsin, but he really left a mark this time and provides a “reverse-direction” example of what I was talking about, concerning American/European schools. Whereas some American oboists (not mentioned here) seemed to increase their aesthetic with more articulation and phrasing within their boundaries, Eric seemed to apply temperance and graceful sound painting to his European contrasts.
Avant que personne ne m’accuse d’entendre avec les yeux et, de manière malvenue, sur-apprécier les jolies dames (je pourrais en mentionner d’autres, mais l’espace et le temps empêchent!) je veux mentionner un homme, tout particulièrement. J’avais entendu jouer le hautboïste français Eric Speller à IDRS 2017 à Appleton Wisconsin, mais il m’a vraiment marqué cette fois puis donna un exemple de “direction-inverse”, concernant les écoles américaines/européennes, tel que je les ai décrites. Alors que quelques hautboïstes américains (pas nommées ici) semblaient augmenter leur esthétique avec plus d’articulation et de phrasé à l’intérieur de leurs bornes, Eric sembla appliquer la tempérance à ses contrastes européens et peindre plus gracieusement les sons.
Mozart’s quartet for oboe and strings is another one that almost everyone at the conference (even bassoonists) know through-and-through and will jump at the occasion to point out any flaw of interpretation. Consequently, performing this quartet can become quite rigid and calculated. Well, with absolutely perfect technique and care to fitting in the ensemble (yes, the string parts do matter!) he was able to make it playful and enthralling, happily surprising as if it were the first time anyone had heard it. During his performance, people all around me looked completely awe-stricken and dumbfounded while I was laughing my face off: whereas the brilliance, mastery and sheer magic of Eric’s performance came as a shocking surprise to many people, I was actually expecting it — though I admit, I was not expecting it to be THIS enthralling! Again, the dead-silence when the quartet ended was matched by the roar of cheer that served to express our gratitude for giving this Mozart masterpiece the living breath it deserves!
Le quatuor pour hautbois et cordes de Mozart est une autre sélection que presque tous à la conférence (y compris les bassonistes) connaissent de bord-en-bord et sauteront à l’occasion de critiquer le moindre défaut d’interprétation. Par conséquent, jouer ce quatuor peut devenir rigide et calculé. Et bien, avec une technique absolument parfaite et un soin à faire intégrer l’ensemble (oui, les parties de cordes sont importantes!) il fut capable de le rendre jovial et badin, une surprise agréable comme si c’était la première fois qu’on l’entend. Tout au long, les gens autour de moi étaient bouche-bée, alors que moi j’éclatais de rire: alors que la brillance, la maîtrise et la pure magie du jeu d’Eric surprit la foule, moi, je m’y attendais — bien que je doive admettre, pas à ce point là! Encore une fois, le silence de sépulture quand le quatuor prit fin ne fit que mettre en évidence le rugissement des applaudissements qui exprima notre reconnaissance pour avoir donné à ce chef-d’oeuvre de Mozart le souffle de vie qu’il mérite!
The next day, Eric gave a masterclass on the 12 Fantasias for unaccompanied oboe by Telemann. I was especially eager to go because I love to play those dearly and wanted his influence. Thankfully, despite understandable nervousness, the students were indeed up to the challenge. But even I had no idea how revolutionary Eric's approach was going to be ... long-story made short: I really want to go to Belgium and take lessons with this man!
Le lendemain, Eric donna une classe des maîtres au sujet des 12 Fantaisies de Télémann pour hautbois sans accompagnement. J’étais également désireux d’y aller parce que ce répertoire me tient à coeur et je voulais son influence. Heureusement, malgré une nervosité claire et compréhensible, les candidats étaient au niveau. Je ne pouvais vraiment pas m’attendre à l’approche révolutionnaire qu’Eric allait nous donner … somme-toute: je veut vraiment aller en Belgique, prendre des leçons avec cet homme!
Conclusion ... for now ...
Conclusion … pour l’instant …
Post settings Labels Published on 20/07/2019 15:09 Eastern Daylight Time Permalink Location Options

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