A world of many oboes In my Montréal days, it was known that different instruments have different characteristics, but it was generally considered that if you play Lorée (or any big name), any flaw in playing is either due to reeds or simply to lack of talent. Thankfully, I have had the opportunity do disprove those ideas: any one brand is not the “be-all-end-all” of oboes and it is well worth the effort to try makers that are less popular where you live. | La pluralité hautboïstique |
The natural next question is “Which oboe would help me play my best?” Whenever I get the chance to try other oboe makers, I jump on it. Though I have only tried a few, I am very happy to have discovered at least 2 makers that suit me much better for tuning, breathing and articulation with my preferred reed style and physical makeup. But this isn’t enough: I really want to get to know all the big names, in the hopes that I will find an instrument that really amazes me, hopefully one that lets me play with a sound leaning toward the soulful baroque oboe! …. can you imagine the Saint-Saëns sonata played on a baroque oboe? | Ensuite, la question se pose : “Quel instrument m’aiderait à jouer de mon mieux?” Je n’ai essayé que quelques autres marques, mais je suis heureux d’en avoir trouvé au moins 2 qui me font un plaisir de l’intonation, du souffle et de l’articulation avec mes anches favorites (qui répondent le mieux à mes caractéristiques physiques). Mais ce n’est pas assez : je souhaite vraiment tout essayer les grandes marques dans l’espoir de me faire émerveiller, possiblement avec un son qui rapelle le timbre spectral du hautbois baroque! … pourriez-vous imaginer la sonate de Saint-Saëns sur un hautbois baroque? |
Lorée Royal, Marigaux M2 & 901, Rigoutat Symphonie, Ludwig Frank Brillant, Bulgheroni Musa, Dupin Impérial, Hiniker, Püchner, Josef, Fossati Soliste, Buffet-Crampon Orféo, Fox, Howarth XL, Gebr. Mönnig 150, Patricola.Evoluzione
Joshua Jönsson – Many oboes and much more! I really admire multi-instrumentalists, especially those who actually change instruments in performance! This guy started off as an oboist in the American school and now earns a living touring and playing oboe, flute, clarinet, bassoon and saxophone…. SHEEZ, how can anyone complain about reeds when only playing ONE instrument? At any rate, I (very sadly) think many people look down on multi-instrumentalists as inferior because they are not specialized in one instrument… well, I have known a few in Montréal, and let me tell you, at least two of them can beat the pants off any “specialist” I know. And that’s not all, one of them was rejected at an audition for Cirque du Soleil because he couldn’t improvise quite well enough on Clarinet in Cabaret style: if this is the playing level imposed on doublers, then THEY are true musicians to be admired! | Joshua Jönsson – les hautbois ne sont que le début! |
Josh, in particular, can teach many oboists a good deal in terms of instruments. Doublers do not have the luxury of the time it takes to play around the quirks of an instrument (that is, compensate for its flaws), so discerning the relative qualities of an instrument is crucial: Josh seems to have tried almost every oboe under the sun and his comparisons are a HUGELY good (and funny) read! | Important: les opinions restent personelles et peuvent se contredire. La contradiction est valide: c’est quand un grand nombre d’opinions convergent que des étalons s’établissent, mais chaque personne a des besoins particuliers, par conséquent chacun doit essayer autant d’instruments que possible pour trouver ce qui lui convient le mieux. |
I’ll digest the main points here in French – not a translation, no way can I even get close to Josh’s really refreshing jovial literary style – but for you Anglos, you’ll have the pleasure of visiting his blog directly (here ). I have only tried a small part of what Josh has tried, but so far our opinions tend to converge. I just want to add that, for those of you interested in Dupin oboes, there is Rolland and Guy Dupin – both have tremendous reputations. Rolland is the maker of the Imperial, made famous by Christoph Hartmann of the Berlin Philharmonic. Guy no longer makes oboes but does overhauls for Heinz Holliger and other professionals. A few independent sources told me that Guy Dupin’s oboes are actually Lorée Royals with the keywork and possibly the bore tweaked. | Lorée: sa renommée est telle qu’une partie des américains croient que c’est une marque locale! Mais sa popularité vient du fait que Marcel Tabuteau (immigrant français aux É.U. qui a cimenté l’esthétique hautbois américain) les importait et distribuait à ses étudiants. Lorée est resté la marque de choix aux É.U. jusqu’à ce jour. Laubin: vers la moitié du XXe siècle Alfred Laubin (New-York) a décidé que les hautbois professionnels disponibles en Amérique du Nord étaient indignes de ce nom. Il a commencé à fabriquer des instruments à son goût. (Robin: justesse et expressivité impeccables; l’image-même de l’esthétique américaine pour le hautbois) Laubin devient alors l’alternatif permi si on ne joue pas Lorée. |
Many makers offer automatic octave keys, but Püchner seems to prefer them. They are also maybe the last to offer rings, even on d’amores and English Horns! Conclusions: I strongly encourage you to read Josh’s blog and compare his remarks with your own experience. For my part, without having tried half of his roster (not even Marigaux 2000), I have fallen in love with both the Marigaux M2 and Mönnig Platinum. …. I can’t wait to go to IDRS 2013 to try and compare the rest! However: I want to emphasize that each person can have different preferences. Your reed style, air-stream characteristics and goals for sound might make you prefer Lorée or Yamaha whereas for me - and my own Lorée plays better than the few dozen others I have tried in my career - the more I try other makers, the more my horizons evolve. Also, remember that different instruments of the same brand can play differentely. For example, I tried two Marigaux 901s at Innoledy in New-York that handled air and blowing very differently. Both were a pleasure to play, but one was more suited to me and the other would be preferred by someone with less air volume. …. exactly the same observation for a pair of rosewood Yamaha Duet+ in Montréal. Don’t forget to visit Josh’s very entertaining and enlightening blog directly (here ) which also has a page on flute makers. | Les temps ont changé: l’époque de “Lorée ou Laubin” était surtout le résultat que, pour essayer et acheter d’autres marques, il fallait voyager dans le pays d’origine! L’internet a grandement contribué à faire connaître les autres marques et maintenant des distributeurs s’établissent un peu partout. La suprémacie de ces 2 marques en Amérique du Nord tire à sa fin en grande partie parce que les autres fabricants français (rappel: Lorée est de Paris!) ont fait preuve d’innovation impressionnante et se sont alliés de très grands noms comptant solistes, chambristes et principaux d’orchestres à renommée internationnale.
Marigaux (http://www.marigaux.com): reconnu pour sa sonorité ultra riche et profonde, vous trouverez un Marigaux 901 dans presque tous les orchestres symphoniques du monde (hors l’Amérique du Nord). Robin: le nombre de solistes de partout dans le monde qui jouent Marigaux devrait suffir à décrire sa valeur. Marigaux a une forte tolérance pour les anches: la réputation (que je confirme) veut que n’importe-quelle anche y joue bien. Ils ont innové la perce de l’instrument dans leur série 2000 ouvrant une panorama sonore encore plus vaste: disponible en bois de violette ou Altuglass (synthétique transparent) avec clefs dorées – c’est bien plus que l’apparence. |
Leur modèle M2 à sonorité plus près du 901 (Robin: mais encore plus ouverte) est découpé différemment avec un corps du milieu qui finit au dessus des trilles: la tête vient en synthétique (réduit les risques de fentes) et en 3 longueurs pour les orchestes qui jouent le La entre 440 ou plus haut. Cet instrument a vite fait fureur dans le monde entier. Le masterclass de Diana Doherty (OS Sydney, Australie) donne une excellent apperçu de la sonorité inouïe du M2.
Rigoutat (http://www.rigoutat.com/): joué par des hautboistes illustres tels que Heinz Holliger et Thomas Indermühle, Rigoutat est reconnu pour sa facilité à souffler. Leurs cors anglais sont peut-être les plus joués en Europe. Les hautbois ont une sonorité un peu crystalline, mais Indermühle, Hélène DeVilleneuve et Suho-Ha en font une crème Tiramisu! Toujours à l’écoute des artistes qui jouent ses instruments, Philippe Rigoutat a innové le Modèle J (équivalent du Marigaux pour sa sonorité moelleuse, l’articulation du grave et sonorité dans l’aigü) et le modèle Évolution qui seraient des instruments d’une toute nouvelle vague! Le modèle Expression aurait plus d’esprit que les autres. Rigoutat a aussi conçu du Riec (RIgoutat d’ÉCole) et le modèle Initiation pour les enfants de très jeune âge. (Robin: allez directement à 23 min. 50 sec.: Hélène deVilleneuve fait une interprétation sublime dans le concerto pour Violon de Brahms.)
Fossati (http://fossati-paris.com/index.php) : drame de notre génération, cet instrument est presqu’inconnu (donc presque pas joué) en Amérique du Nord. C’est instrument glorieux ne fait que s’améliorer à chaque année: c’est le choix de Josh depuis des années. Le Tiéry est leur modèle “abordable”, mais quand-même fort appréciable (Josh l’a joué dans de maintes enregistrements et productions de scène). Leurs modèles V, Artistes et Solistes sont les préférés, choisis selon les caractéristiques sonores recherchées. Leurs instruments sont disponibles en une variété de bois exotiques, peut-être plus que tout autre fabricant. Leur point saillant est l’innvation mécanique: en particulier, les trilles (do# et ré) n’utilisent qu’un seul trou pour réduire les risques de fentes. Ils utilisent aussi un alliage spécial d’argent rhodié (avec poteaux dorés) pour la longévité. Leurs instruments sont reconnus pour une sonorité riche, ronde et moelleuse. Le modèle E-30, en particulier, est le rêve du doubleur pour son prix, sa flexibilité, tolérance aux anches de calibre incertaine. Leur perle est le “Soliste 20e Anniversaire” à pôteaux dorées et clefs en ruthérium noir: un spectacle à voir et à entendre puis également un régal à jouer.
Gebrüder Mönnig (http://www.moennig-adler.de/) : manufacturiers de toute la famille des bois, leurs instruments sont les favoris sur la scène germanique depuis des générations. Mais récemment, ils se sont ouverts au monde entier quand le “rock-star du hautbois”, Albrecht Mayer, a mis en évidence leur modèle Platinum. Ce dernier est le fruit d’une longue collaboration avec le fabricant Ludwig Frank lorsqu’ils ont passé de nombreuses années à modifier/personaliser un Buffet Crampon. Leur travail mécanique et leur traitement du bois est étonnant (le modèle Platinum pour l’Europe compte des roulettes sur clefs de la plame de droite). C’est l’instrument avec le timbre le plus sombre et liquide que Josh ait jamais essayé (Robin: idem!). Pour le cor anglais, leurs modèles Diamant et Wagner méritent rapidement l’adoption des meilleurs cornistes du monde, par exemple Pedro Diaz de l’Opéra du Met. à New-York. En particulier, les cors anglais ont un pavillon en cocobolo, ce qui donne du corps au son et allège le poids! Le cor anglais et hautbois d’amour viennent avec 2 pavillons: un traditionnel et un conique; ce dernier donne une projection soloistique sans durcir la rondeur du son.
Adler (http://www.moennig-adler.de/) : même maison et même fabricants que Mönnig, leurs instruments sont construits très solidement (Josh joue d’un Basson Adler). La série 6000 est excellente pour étudiants avancés et doubleurs offrant un mécanisme Conservatoire complèt (aussi offert en cocobolo) – cet instrument n’a pas besoin d’être remplacé par un modèle “professionnel”.
Ludwig Frank (http://www.frankundmeyer.de/) : fabricants stellaire, ses instruments témoignent de conception (design) et fabrication méticuleuse trouvant l’amour des premiers parmi les meilleurs orchestres du monde, particulièrement en Europe. Bien qu’il soit devenu célebre en perfectionnant le Mönnig Platinum d’Albrecht Mayer, quelques noms, illustres en Europe (incluant Gregor Witt et Yeon-He Kwak), jouent le “vrai” Ludwig Frank. Son modèle “brillant” (à sonorité très sombre!) est caractérisé d’un énorme pavillon de tradition allemande – également disponibles en divers bois. Voici Yeon-Hee Kwak dans son interprétation sublime de Gabriel’s Oboe.Howarth (http://www.howarth.uk.com/) : véritable institution en Angleterre, ce fabriquand fait actuellement conquête mondiale, surtout avec son modèle XL: fort apprécié des premiers d’orchestres et solistes partout dans le monde (Robin: le XL réussit à percer le favoritisme aux É.U.). Depuis le modèle d’étude S20 au XL cocobolo, Howarth assure un concept sonore fiable, construction solide et tolérance aux anches. et ergonomie particulièrement bonne. Les différents modèles assurent une gamme de prix par un choix de mécanismes nécessaires (ou non) au niveau de jeu qu’on cherche. Chacun qui considèrent l’achat d’un hautbois neuf se doit d’essayer les Howarth.
Bulgheroni (http://www.bulgheroni.it/) : petite entreprise familiale près du lac Como en Italie qui fabrique toute la gamme des hautbois … et le piccolo! Le seul temps que Josh ne jouait pas un Fossati, il jouait Bulgheroni (et Patricola), l’un des secrets les mieux gardés du monde hautboïstique! Le Musa change la face des hautbois prestigieux tandis que le modèle “Artiste” (que jouait Josh) est un instrument à la norme professionnelle, équivalent du Lorée C+3, Fox 400, Howarth S5 etc. Ses forces majeures sont qu’il garde le même timbre sur toute la tessiture et une facilité du grave sans parallèle. Plusieurs modèles viennent en bois exotiques comptant un choix de 6 varìétes. Le modèle Opéra est l’un des hautbois les plus raffinés qu’on puisse acheter, et à coût considérablement moindre que l’équivalent chez les grandes marques.
Patricola (http://www.patricola.com/) : reconnus pour leur utilisation d’un bois de rose flamboyant du Brézil, leurs hautbois sont fait à la main par une famille en Italie et comptent les plus jolis hautbois (et d’amours), cor anglais et clarinettes que Josh ait joué. Sonorité particulièrement complexe et magique, sa justesse exige plus de travail que d’autres marques, surtout la stabilization de l’aigü (moins tolérant aux anches). Si vous êtes à la recherche d’un instrument professionnel fait à la main, ou à budget restreint ou si vous souhaitez avoir un impact visuel, vous devez essayer Patricola.
Fox (http://www.foxproducts.com/index.php/instruments/oboes : et Renard sont de toute chaire américains. Les modèles 330/333 sont de loin les plus populaires au niveaux étudiants et intermédiaires pour bonne cause: justesse très fiable et construction très robuste. Fox/Renard incarnent l’esthétique américain d’incorporation (“blending”) dans l’orchestre. Leur modèle professionnel (modèle 800, qui joue comme un Lorée bien choisi) pourraît être caractérisé d’un timbre qui manque de profondeur et ultra homogène; ce qui peut quand-même être compensé par l’expertise et les anches. Leur intonation hyper-stable et construction plastique en fait l’idéal pour les multi-instrumentistes et/ou toute performance à l’extérieur. Toujours est-il que l’instrument
Buffet Crampon (http://www.buffet-crampon.com/) : Illustre fabricand de clarinettes, bien qleur série Greenline fait fureur (positivement et négativement) est fabriqué d’un composite brin de scie et résine pour combattre les fentes: mais par conséquent, les tenons cassent net. C’est un instrument qu’on aime ou qu’on aime pas: c’est vraiment une question de goût (Robin: la sensation dans la poitrine en soufflant est différente). Peter Hurd, référence nécessaire du hautbois, ( http://www.oboes.us ) l’a bien décrit comme un “trompette à anches”. La version en “vrai bois” joue très bien, mais accuse des notes instables habituelles. Reste toujours à essayer leur nouveau modèle, Orféo, qui attire actuellement de nombreuses éloges. La sonorité du cor anglais aussi captivante que son apparance: somptueuse avec excellente justesse (fait penser au Howarth XL et Fossati Soliste).
Hiniker: fabricant américain et acousticien le plus génial depuis Gillet et Triébert. Il ne fabrique qu’un instrument par quelques années, alors l’attente est interminable, mais pour bonne cause: on peut le comparer au Morrie Backun (ici ) du hautbois. Il a fabriqué des instruments en une varitété de bois exotiques (pas utilisés par les autres), ivoire rose et même acrylique transparente. Son mécanisme est légèrement différent du système Conservatoire traditionnel, mais basé sur des doigtés qu’on peut trouver dans certaines méthodes. Bien sûr, clips sonores presqu’impossibles à trouver, voici d’un important fabricant d’anches américaines (John Marzluf ).
Dupin (http://www.dupin-oboe.com) : Rolland Dupin (et son fils Christophe) a construit le Lamborghini des hautbois avec son modèle Impérial: qui affiche un tête et un pavillon sculptées à la baroque. Rendu populaire partout dans le monde par Christophe Hartmann, cet instrument est fort convoité en Europe, surtout dans les pays scandinaves (quoique presqu’impossible à trouver en Amérique). Josh ne l’a pas joué, mais il a joué d’un cor anglais Dupin qui possède un registre aigu doté d’une douceur presqu’inconnue du cor anglais. (Robin: le frère à Rolland, Guy Dupin avait aussi une réputation du tonnerre pour sa fabrication indépendante de son frère. Il ne fabrique plus d’instruments mais se consacre à la réparation; il a le contrat de rajeunir le hautbois de Heinz Holliger. Quelques sources indépendantes m’ont dit que les instruments de Guy étaient des Lorées Royal avec une mécanique, et possiblement une perce, modifiée.)
Püchner (http://www.puchner.com/) : légendaire chez les basonnistes (“l’instrument allemand, pas Heckel”). Ils fabriques hautbois/d’amours/cors anglais depuis des générations, mais leur réputation a touché le continent américain lorsque Peter Hurd (guru du hautbois) a déclaré leur cor anglais le meilleur de tous les temps. Le hautbois 733 offre TOUT ce qui a de mieux des hautbois allemands: timbre sombre, riche, large et romantique avec une parfaite justesse et un mécanisme lourd, confortable et fiable. Josh les met de pair avec le Ludwig Frank et le Mönnig Platinum. (Robin: presque tous les fabricants offrent les clefs d’octave automatiques, mais Püchner en fait une préférence. De plus, il se peut fort bien que Püchner soit le dernier à toujours offrir les anneaux. Plus curieux encore, le hautbois d’amour et même le cor anglais est disponible avec anneaux!)
Yamaha (http://usa.yamaha.com/products/musical-instruments/winds/oboes/) : Yamaha a connu une évolution spectaculaire depuis les années 1990 (Robin: ah que oui!). À l’époque, c’était un “bel” instrument pour étudiants ou professionnels qui n’aspiraient pas à grand chose; maintenant, c’est un instrument digne de concertos et de musique de chambre dans les meilleures salles du monde. (Robin: leur mécanique reste feluette, mais quand-même ajustable et l’intonnation + la facilité de souffle en vaut bien la peine!) Yamaha (comme Laubin et Hiniker) met une doublure synthétique à l’intérieur de la perce du corps du haut pour prévenir les fentes. Leur Duet+ en bois de rose a une sonorité simplement angélique et céleste! Ils ont aussi une facilité d’articulation dan le grave difficile à battre. Leur grand attrait, bien sûr, reste le prix: absolument idéal pour le multi-instrumentiste! Le Duet+ 400 (modèle intermédiaire) est tout-à-fait l’équivalent du Tiéry four la facilité de jouer dans le grave, donc idéal pour le 2e hautbois. Robin: La vidéo ci-contre est le concerto d’Albinoni, joué par Francisco Luis Vieira (directeur de l’Ensemble Palhetas Duplas, Portugal ) et la Musique de la Garde Nationale Républicaine (Portugal).
Josef (http://www.josef-oboe.com/) : Manufacturier Japonais qui s’est donné la mission de créer un instrument unique et idendifiable au Japon. Josh avoue n’en avoir joué que quelques uns et ses observations vont à l’encontre des commentaires en général. (Robin: les commentaires que j’ai lues sont mixtes. Ceux qui l’aiment l’adorent, et les autres en trouvent des défauts.) De toute manière, timbre exquis: vaut la peine d’essayer.
Nos choix:
Josh, étant multi-instrumentiste, doit acheter et faire réparer plusieurs instruments, alors le prix est un facteur décisif. Il a, par contre, besoin d’un instrument sur lequel il peut se fier absolument. À cause de son prix considérablement inférieur, il choisi Fossati, qu’il considère l’équivalent de Marigaux en tout point. Ceci dit, il avoue accepter de changer imméditatement pour un Marigaux en bois exotique et clefs dorées, s’il pouvait se le payer!
Pour ma part, et n’ayant essayé ni Fossati, Dupin, Rigoutat, Püchner, Ludwig Frank ni Bulgheroni (même pas la ligne Marigaux 2000 ou Orféo ou….), je suis tombé complètement amoureux du Marigaux M2 et du Mönnig Platinum. Ces 2 instruments m’ont émerveillés par leur flexibilité sonore, timbres exquis et baroquescent, leur justesse et fiabilité sur toute la tessiture et comment ils acceptent toute ma capacité et puissance thoracique… en d’autres mots: aucune restreinte de souffle.
ATTENTION: Je dois accentuer le principe que chaque personne peut avoir des préférences bien différentes. Votre grattage d’anches, votre souffle, caractéristiques physiques et vos buts sonores peuvent vous faire préférer Lorée ou Yamaha alors que pour moi (rappel, mon Lorée me va mieux que les quelques douzaines d’autres Lorées que j’aie joués dans ma carrière) le plus j’essaie d’autres marques, le plus mes horizons évoluent.
RAPPEL AUSSI que différents instruments du même modèle peuvent jouer bien différemment. Par exemple, j’ai essayé deux Marigaux 901 à New-York qui prenaient le souffle bien différemment. Les deux étaient des plaisirs énormes à jouer, mais l’un prenait mieux ma capacité et puissance thoracique alors que l’autre irait mieux une physiognomie un peu moins robuste….. même observation pour une paire de Yamahas Duet+ en bois de rose à Montréal.
Conclusion:
OUF que j’ai hâte d’aller à la convention IDRS 2013 pour tout essayer ça – surtout les bidules en bois exotiques!