Different Schools meeting-up! - Les vecteurs convergent! |
Elizabeth Koch Tiscione |
Katherine Needleman |
Eric Speller
I have some things to note about the oboes (only) at the conference. But for now, I want to start
with the concerts. I repeat it often: just the evening concerts are worth the price of registration
to the conference, and when you factor-in the daytime recitals and master-classes, then the expense
for travelling is fully compensated too. That’s without even mentioning the outstanding exhibits
from instrument makers, reed making tool vendors and so on! Now factor-in that the conference
organization takes care of housing and food: this becomes really a precious event. Sleeping in the
dorms and eating at the cafeteria really brings people together, and new friends are made on
surprisingly deep grounds.
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J’aurai des commentaires à faire à propos des hautbois (seulement) à la conférence. Mais pour
l’instant, je veux commencer avec les concerts. Je le répète souvent: les concerts du soir tout seuls
valent le prix d’entrée de la conférence entière. Y ajoutant les récitals de jour et
les classes des maîtres, les dépenses du voyagent se voient justifiées. Comptons maintenant les expositions
des fabricants d’instruments et de matériaux à fabriquer les anches et ainsi de suite! En plus, la
conférence organise l’hébergement et les repas, ce qui en fait une expérience précieuse: dormir dans
les dortoirs et manger à la cafétéria rapproche vraiment les gens et crée de nouvelles amitiés,
fondées sur des bases plus solides qu’on le croirait.
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Different Schools meeting-up! | Les vecteurs convergent!
The performances at IDRS conferences are always quite good, but this year, the evening concerts and
some of the afternoon recitals were downright out of this world amazing. I won’t go into details,
because there are just too many observations to make! But I do want to address a theme that has come
up often on my blog, in Facebook and in private conversations: “American-school” playing versus
“European”. In my view (others will disagree, and that is good — more discussion is always better)
North America (USA & Canada, not sure about Mexico) favour “blending-in” the parts whereas
Europeans appreciate hearing all parts distinctly. Neither “school” is right or wrong, they are just
different aesthetics that any person is free to enjoy or dislike. Of course, extreme distinction can lead to
brash overpowering lines whereas extreme blending can become “camouflage”. But again, this is just what I, personally, have
concluded over the years. I favour distinct voices, but I respect anyone who honestly prefers
blending.
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Les performances aux conférences d’IDRS sont toujours remarquables, mais cette année, les concerts
de soir et quelques-us d’après-midi furent carrément éblouissants! Rappelons un thème qui revient
dans mon blogue, dans mes discussions sur Facebook ou en privé: l’idée de “l’école américaine” versus
“européenne” dans le jeu du hautbois. À mon avis (d’autres exprimeront
leur désaccord et c’est bien ainsi — plus on discute, mieux c’est) en Amérique du nord (É-U et
Canada, pas sûr pour le Mexique) préfère une fusion des timbres et des voix dans l’orchestre tandis
qu’en Europe, on préfère apprécier et entendre chaque voix distinctement. Ni l’une ni l’autre de ces
“écoles” n’est correcte ou incorrecte, c’est une question de préférences et de goût personnel. Bien
sûr, l'extrême distinct peut faire sonner pompeux; à l’inverse, l'extrême de fusion peut virer au “camouflage”. Encore une fois, ce
n’est que ce que j’ai observé au fil des années. Moi, j’aime mieux les voix distinctes, mais je
respecte ceux qui aiment honnêtement mieux la fusion.
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In this conference, bridges were crossed in both directions: some Europeans clearly showed an
American influence and a few, very noteworthy Americans simply demolished all my preconceptions. I
sincerely hope more concerts, You-Tubes and conferences will continue to disprove my old
definitions. Please understand, I am actually in favour of regional sounds, styles and differences
of approach and aesthetics, but I really despise it when those styles and preferences become a
religion where individuals are discouraged (sometimes shunned) from expressing their individual
abilities. If any musician chooses to aim for a specialized style that excludes other ways of
playing, that’s good: I applaud her/his dedication and efforts. But when a social wave for one
country or continent puts a moral judgement on a sound or a phrasing style or a character
requirement in ensemble playing, then I return the judgement on them, even if “they” are conductors.
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Cette conférence semble avoir fait le pont dans les deux sens: quelques européens ont clairement
montré une influence américaine alors que quelques américains à noter ont simplement démoli
toutes mes préconceptions habituelles. Je suis ravi d’avouer que, à cette conférence, mes préjugés
se sont montrés simplement faux => je souhaite sincèrement que plus de concerts, You-Tubes et
conférences continueront de démentir mes définitions. Veuillez comprendre qu’à vrai dire, je suis en
faveur des différences régionales dans le timbre, le style et l’approche esthétique, mais je déteste
quand cela devient une religion où les individus sont découragés, voire méprisé d’exprimer leurs
habiletés. Si un musicien choisit de viser un style bien spécifique au détriment d’autres modalités
de jeu, c’est bien ainsi: j’applaudis ses efforts et son dévouement. Mais si la vague sociale d’un
pays où d’un continent applique un jugement moral à un phrasé plus expressif ou un caractère dans le
jeu d’ensemble, alors je leur retourne le jugement, même s’il sagit de chefs d’orchestre.
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A special note on the “new music” (music by living composers) that was played during the conference.
I can tell you stories about how, when I was a student, we were encouraged to adopt new ways of
thinking ... personal preference and tradition were frowned upon and we had to “open our minds”
=> but don’t ask these vanguard people to open their minds to pop music or many other styles ...
“Open your mind to what I tell you”, appeared to be the rally call … Well, this year, it was
not necessary to rethink or open up to anything: the compositions were a real joy to hear.
Innovative and creative, sometimes atonal, sometimes tonal (usually hard to distinguish) sometimes
using tricks, but almost always a pleasure.
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À noter particulièrement: la “musique actuelle” (par des compositeurs vivants) lors de la
conférence. Je peux conter des histoires de quand j’étais étudiant en musique où nous étions
encouragés d’adopter de nouvelles manières d’approcher la musique et de nous “ouvrir l’esprit” =>
mais il ne fallait vraiment pas demander à ces avant-gardistes d’ouvrir leur esprits à la musique
populaire ou bien d’autres styles … “Ouvrez vos esprits à ce que je vous dis” semble avoir été
l’appel de rassemblement … Et bien, cette année il n’était pas du tout nécessaire de réévaluer son
approche ni s’ouvrir ni rien: les compositions étaient une vraie joie! Innovateur, créatif, parfois
atonal, parfois tonal (souvent difficile à distinguer) parfois utilisant des tours, mais presque
toujours un régal.
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Very well known Fox Artist, she played a flaming-red Fox Sayen oboe. That in itself is stunning, but
the most striking thing was her performance of the trio for oboe, bassoon and piano by Francis
Poulenc. Now this is a trio that most of the audience knows very well and loves it in equal measure.
I personally know this tune inside and out, forward and backwards, even though I have never played
it myself. So the pressure was really high on both oboe and bassoon, from fellow oboists and
bassoonists to at least not mess-up anything. Well the thunder-storm of applause and avalanche of
whoots and whistles is only a small indication of how spectacularly they all performed!
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Artiste Fox très bien connue, elle a joué un hautbois Fox Sayen rouge-écarlate. De soi, c’était
stupéfiant, mais ce qui frappa le plus était son interprétation du trio pour hautbois, basson et
piano de Francis Poulenc. Voici un trio que presque tout le monde dans la salle connaît vraiment bien et l’aime en mesure égale. Moi-même, je connais le trio dans les moindres détails même si je ne
l’ai jamais joué. Alors la pression venant des compères hautboïstes et bassonistes pour au moins ne
rien ratter devait être étouffante. Et bien, l’orage d’applaudissements et l’avalanche de cris et de
sifflements n’est qu’un petit signe d’à quel point leur réussite se montra spectaculaire!
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I will let someone else qualify the performance of the bassoonist and only address Elizabeth’s
stellar playing. When I tried the red maple Sayen, I fell in love with it, but I acknowledge the
tone colour it produces is on the crystalline side. Well, that really has zero importance when you
hear the clarity of articulation and the sheer energy that came out of Elizabeth’s playing. I never
heard anything of hers outside some low-quality You-Tubes, so I don’t know if the instrument changed
anything in her playing or not. But I can say this: if there is one thing my teacher (Bernard Jean)
really impressed upon me (and studio classes) as a laureate of the Conservatoire (CNSM) de Paris, it is
the joy of dynamic contrast. Nobody could do forte-subito-piano like Bernard and his crescendi would
transport the listener like a river current => Elizabeth would have made him proud (though she
did not study with him). Francis Poulenc was very clear, deliberate, complete and precise in his
performance markings, but Elizabeth found a way to make the part truly her own while impishly
playing with the two other parts as if it were one freely choreographed dance.
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Je laisserai à autrui de qualifier le jeu du bassoniste et je dirai simplement de celui
d’Elizabeth : stellaire! Lorsque j’ai essayé de Sayen en érable teint rouge, j’en suis tombé
amoureux, mais j’avoue que son timbre se montre cristallin. Et bien, zéro importance quand on entend
la clarté des articulations et l’énergie sans bornes dans le jeu d’Elizabeth. Je n’avais entendu peu
d’elle, hormis quelques You-Tubes de qualité inférieure, alors je ne sais pas si l’instrument a
changé son style ou non. Mais je peux dire ceci: s’il y a de quoi que mon prof (Bernard Jean)
insistait dans mes cours (et en cours de groupe) en tant que lauréat du Conservatoire (CNSM) de
Paris, est la joie du contraste dans les nuances. Personne ne pouvait faire les forte-subito-piano
comme Bernard et ses crescendi nous transportaient comme un courant fluvial => Elizabeth lui
aurait fait honneur (si elle avait été son étudiante). Francis Poulenc inscrit très clairement,
délibérément, précisément et complètement ses indications d’interprétation, mais Elizabeth travail
le moyen de rendre la partie la sienne, coquine dans son jeu avec les autres comme une danse à
chorégraphie libre.
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No lack of accentuation and full variety of articulation, her powerful fortes and barely audible
pianissimi were just plain captivating! Not a peep could be heard from the audience, not a breath
when the trio ended, everyone remained on the edge of our seats before exploding into applause!
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Aucun manque d’accentuation et une grande variété dans l’articulation, ses fortes puissants et des
pianos à peine audibles se montrèrent simplement captivants! Pas l’ombre d’un bruit quand le trio
finit, tous et chacun au bord de son siège, la salle entière dans un silence de mort avant
d’exploser en applaudissements!
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Surprising discovery (to me): Katherine Needleman Découverte surprenante (pour moi): Katherine Needleman
The few You-Tubes, streamed performances and one CD I had heard from her left me with the impression
that she favoured tone colour (beautifully velvety and soothing) and gentleness over dynamic
expression. Again, that is OK by me: I applaud the tremendous effort it takes to achieve that. But
when I saw her arrive on stage of a small-ish recital hall with a 9 foot Steinway piano (that I
heard the day before - much too big for that hall) I feared she would be buried alive! But, lo and
behold, her Clara Schumann expressed the whole range of dynamics, from a real pp to a real ff and
then her Jean Coulthard showcased every imaginable articulation — all with clear distinction from
the piano regardless of the passage. At some point, I even wondered if her pianist was holding back:
visually looking at her hands, shoulders and face, it certainly did not look like any restraint were
being applied. The entire recital was an absolute, un-reserved gem and now I understand why her
following is so devoted.
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Les quelques You-Tubes, en-direct et l’unique CD d’elle que j’ai entendus m’ont laissé
l’impression qu’elle favorise le timbre (d’un joli velour apaisant) et la douceur plus que
l’expression nuancée. Encore une fois, en ce qui me concerne, c’est bien ainsi: j’applaudis l’effort
immense que ça prend pour y arriver. Mais quand je l’ai vu entrer sur scène devant un piano Steinway
de 3 mètres (l’ayant entendu la veille, je le trouve bien trop grand pour la salle) je craignis
qu’elle s’en trouve enterrée vivante! Mais attention, son Clara Schumann exprima toute la gamme des
nuances, d’un vrai pp à un vrai ff et son Jean Coulthard mis en vedette toutes les articulations
imaginables — tous avec une distinction claire du piano, quelque soit le passage. Il arriva même que
je me demanda si la pianiste se retenait: visuellement regarder ses mains, ses épaules et son visage
ne donna aucun signe de restreinte. Le récital entier était un vrai de vrai joyau et je comprends
maintenant pourquoi ses amateurs sont si dévoués.
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In the past, I had reservations for the music of Jean Coulthard and other “new music” composers,
Canadian or otherwise ... well Katherine’s performance really makes me want to take a look at the
sheet music myself. Most noteworthy was the cohesion between Katherine and Hanchien (oboe and
piano). It gets to the point you cannot talk about perfect synchronization of rhythm and tempo
anymore: they really played like one instrument! This was truly poetry and awe-inspiring.
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Je n’ai jamais été trop friand de la musique de Jean Coulthard et autres compositeurs de “musique
actuelle”, canadiens ou autres … et bien la performance de Katherine me fait vouloir jeter un coup
d’oeil sur la partition! À remarquer tout particulièrement, la cohésion entre Katherine et Hanchien
(hautbois et piano). C’est au point où on on peut plus simplement parler de synchronisation parfaite
du rythme et tempo: les deux jouèrent vraiment comme un seul instrument! Quelle poésie
époustouflante.
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Then came her concerto on the final gala concert. The orchestra that played with the soloists this
year is amazing: I have to assume they (especially viola, cello and basses) have played together for
years. But they did not hold back for performers with a weaker sound production or who “projected”
less: if ff was written, they played ff, as they should. Any musician who calls her/himself a
soloist needs to be able to contend with a full symphony orchestra accompaniment: in my mind (do disagree with me if you like) if they can’t be heard above the orchestra, they don’t merit the job.
Many oboists around the world are fully capable of it and have been doing so for generations.
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Puis vint son concerto au concert gala de clôture. L’orchestre qui accompagna les solistes cette
année était vraiment splendide. Je dois supposer qu’ils jouent ensemble depuis des années (surtout
les altos, violoncelles et contrebasses) mais ils ne se sont jamais retenus pour les solistes moins
puissants ou qui “projettent” moins: si ff est écrit, ils jouèrent ff, comme il se doit. Un/e
musicien/ne qui se dit soliste doit pouvoir faire face à l’accompagnement d’un orchestre symphonique
complet: à mon avis (soyez en désaccord si vous voulez) s’ils en sont incapables, ils ne méritent
pas le poste. Plein de hautboïstes le font, partout au monde, et ce, depuis des générations.
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The concerto Katherine played was less “accessible” than most in the conference ... this one needed
more “opening of the mind” and analysis to acquire. But of Katherine’s performance, I have to say
this: stunning in every respect! Remember when I said I feared she’d be buried alive by a piano?
WOW, she could certainly hold her own against this orchestra! NOW, that does not make her a
monstrous fog-horn: even at the end of what I would describe as an athletic endurance trial, she was
still capable of solo (silent orchestra) passages with delicate tenderness. With a fluid and
versatile phrasing, she maintained her velvety, but alive, sound throughout ... Truly the best of
every “school” I know.
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Le concerto joué par Katherine était moins “accessible” que la moyenne de la conférence … elle exige
plus “d’ouverture d’esprit” et d’analyse pour bien l’apprécier. Mais à propos de l’interprétation de
Katherine, je dois dire ceci: stupéfiant dans tous les sens! Rappel, quand je croyais qu’elle se
ferait enterrer par un piano? AÏLLE, qu’elle peut tenir le coup contre cette orchestre! OR, ceci ne
fait pas d’elle un klaxon monstrueux: même à la fin de ce que j’appelle une épreuve d’endurance
athlétique, elle se montra capable de solos (silence à l’orchestre) délicats et tendres. Avec un
phrasé fluide et polyvalent, elle maintint son timbre velouté, mais vivant, tout au long … Vraiment le meilleur de toute “école” que je connaisse.
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Now, before anyone accuses me of hearing with my eyes and inappropriately
over-appreciating beautiful women oboists (others could be added, but space and time are limited!) I
want to mention one man, very specifically. I had heard the French oboist Eric Speller play in 2017 at
IDRS in Appleton Wisconsin, but he really left a mark this time and provides a “reverse-direction”
example of what I was talking about, concerning American/European schools. Whereas some American
oboists (not mentioned here) seemed to increase their aesthetic with more articulation and phrasing
within their boundaries, Eric seemed to apply temperance and graceful sound painting to his European
contrasts.
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Avant que personne ne m’accuse d’entendre avec les yeux et, de manière malvenue, sur-apprécier les
jolies dames (je pourrais en mentionner d’autres, mais l’espace et le temps empêchent!) je veux
mentionner un homme, tout particulièrement. J’avais entendu jouer le hautboïste français Eric Speller à
IDRS 2017 à Appleton Wisconsin, mais il m’a vraiment marqué cette fois puis donna un exemple de
“direction-inverse”, concernant les écoles américaines/européennes, tel que je les ai décrites.
Alors que quelques hautboïstes américains (pas nommées ici) semblaient
augmenter leur esthétique avec plus d’articulation et de phrasé à l’intérieur de leurs bornes, Eric
sembla appliquer la tempérance à ses contrastes européens et peindre plus gracieusement les sons.
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Mozart’s quartet for oboe and strings is another one that almost everyone at the conference (even
bassoonists) know through-and-through and will jump at the occasion to point out any flaw of
interpretation. Consequently, performing this quartet can become quite rigid and calculated. Well,
with absolutely perfect technique and care to fitting in the ensemble (yes, the string parts do
matter!) he was able to make it playful and enthralling, happily surprising as if it were the first
time anyone had heard it. During his performance, people all around me looked completely awe-stricken
and dumbfounded while I was laughing my face off: whereas the brilliance, mastery and sheer magic of
Eric’s performance came as a shocking surprise to many people, I was actually expecting it — though
I admit, I was not expecting it to be THIS enthralling! Again, the dead-silence when the quartet
ended was matched by the roar of cheer that served to express our gratitude for giving this Mozart
masterpiece the living breath it deserves!
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Le quatuor pour hautbois et cordes de Mozart est une autre sélection que presque tous à la
conférence (y compris les bassonistes) connaissent de bord-en-bord et sauteront à l’occasion de
critiquer le moindre défaut d’interprétation. Par conséquent, jouer ce quatuor peut devenir rigide
et calculé. Et bien, avec une technique absolument parfaite et un soin à faire intégrer l’ensemble
(oui, les parties de cordes sont importantes!) il fut capable de le rendre jovial et badin, une
surprise agréable comme si c’était la première fois qu’on l’entend. Tout au long, les gens autour de moi étaient bouche-bée, alors que moi j’éclatais de rire: alors que la brillance, la maîtrise et la pure
magie du jeu d’Eric surprit la foule, moi, je m’y attendais — bien que je doive admettre, pas à
ce point là! Encore une fois, le silence de sépulture quand le quatuor prit fin ne fit que mettre en
évidence le rugissement des applaudissements qui exprima notre reconnaissance pour avoir donné à ce
chef-d’oeuvre de Mozart le souffle de vie qu’il mérite!
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The next day, Eric gave a masterclass on the 12 Fantasias for unaccompanied oboe by Telemann. I was
especially eager to go because I love to play those dearly and wanted his influence. Thankfully,
despite understandable nervousness, the students were indeed up to the challenge. But even I had no
idea how revolutionary Eric's approach was going to be ... long-story made short: I really want to go
to Belgium and take lessons with this man!
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Le lendemain, Eric donna une classe des maîtres au sujet des 12 Fantaisies de Télémann pour hautbois
sans accompagnement. J’étais également désireux d’y aller parce que ce répertoire me tient à coeur
et je voulais son influence. Heureusement, malgré une nervosité claire et compréhensible, les
candidats étaient au niveau. Je ne pouvais vraiment pas m’attendre à l’approche révolutionnaire
qu’Eric allait nous donner … somme-toute: je veut vraiment aller en Belgique, prendre des leçons avec
cet homme!
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Conclusion ... for now ...
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Conclusion … pour l’instant …
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